Publié le mercredi 14 novembre 2012 à 20H19
Le comité d’experts, composé de spécialistes des ouvrages d’art du ministère des transports, du Département de Seine-Maritime et de ses prestataires, s’est réuni ce mercredi 14 novembre 2012 à Rouen pour évoquerl'avenir du pont Mathilde, sérieusement endommagé le 29 octobre par un incendie provoqué par l'explosion d'un camion-citerne.
Après avoir visité l’ouvrage et examiné les résultats des premières investigations, il a formulé les recommandations suivantes :
- Les premiers résultats, au regard des températures atteintes lors de l’incendie (de 650° à 800° C) montrent que l’ouvrage, bien que fortement endommagé, ne semble pas menacer ruine, sous réserve de vérifier le fonctionnement satisfaisant des appareils d’appui et la résistance des aciers à la fatigue et aux basses températures. Le cas échéant, des travaux de mise en sécurité devront être réalisés de toute urgence.
- Les résultats de ces premières investigations complémentaires devraient permettent par ailleurs, s‘ils sont positifs, de rétablir la navigation et de poursuivre les études engagées pour un rétablissement partiel de la circulation, limitée aux véhicules légers (2 x 1 voie).
- Le choix entre la reconstruction de la travée endommagée ou sa réparation ne peut être opéré à ce stade. Les investigations engagées doivent être poursuivies en prenant en compte les décisions concernant la navigation, la gêne à la circulation ainsi que les échéances à venir, comme l’Armada par exemple.
Le comité d’experts, conscient des enjeux locaux, a décidé de se réunir très régulièrement et a invité dès maintenant le Département de Seine-Maritime à engager une procédure de mise en concurrence des entreprises pour engager des travaux nécessaires à un éventuel rétablissement partiel et temporaire de la circulation aux seuls véhicules légers. Ce rétablissement, s’il est possible, nécessitera de toute évidence la mise en place de dispositifs spécifiques pour soulager et conforter la partie endommagée de l’ouvrage.
- Les résultats de ces premières investigations complémentaires devraient permettent par ailleurs, s‘ils sont positifs, de rétablir la navigation et de poursuivre les études engagées pour un rétablissement partiel de la circulation, limitée aux véhicules légers (2 x 1 voie).
- Le choix entre la reconstruction de la travée endommagée ou sa réparation ne peut être opéré à ce stade. Les investigations engagées doivent être poursuivies en prenant en compte les décisions concernant la navigation, la gêne à la circulation ainsi que les échéances à venir, comme l’Armada par exemple.
Le comité d’experts, conscient des enjeux locaux, a décidé de se réunir très régulièrement et a invité dès maintenant le Département de Seine-Maritime à engager une procédure de mise en concurrence des entreprises pour engager des travaux nécessaires à un éventuel rétablissement partiel et temporaire de la circulation aux seuls véhicules légers. Ce rétablissement, s’il est possible, nécessitera de toute évidence la mise en place de dispositifs spécifiques pour soulager et conforter la partie endommagée de l’ouvrage.
source : Paris Normandie 14 novembre 2012